Le moins qu’on puisse dire, c’est que Jean-Luc Mélenchon a le sens de la formule qui claque et marque les esprits. Et il l’a de nouveau démontré à l’occasion du débat organisé par BFM entre les responsables de plusieurs formations politiques auquel participaient face à lui Stanislas Guérini (LREM), Laurent Wauquiez (LR), Marine Le Pen (RN) et Olivier Faure (PS).

Dans une prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la volonté d’Emmanuel Macron de faire assumer à l’armée des tâches de police. Puis il a appelé les jeunes à ne pas se laisser tenter par les stratégies violentes mais, au contraire, à développer une stratégie révolutionnaire passant « par les bulletins de vote » pour mettre en place une assemblée constituante et une 6e République. Se tournant alors vers le Stanislas Guérini, le leader de la France insoumise a déclaré à ce responsable du parti macroniste LREM : « Vous avez peur [du peuple]. Vous passez votre vie à [lui] taper dessus ».


« Vous êtes le système et son assurance-vie »

S’ensuit alors un échange duquel Jean-Luc Mélenchon a littéralement explosé Stanislas Guérini… et Marine Le Pen au passage. Voici l’échange :
Guérini : « [Le peuple] a voté en 2017 ».
Mélenchon : « Ah oui ? Vous avez dit au deuxième tour qu’il ne fallait pas voter pour elle (Marine Le Pen) parce que c’était le diable, et maintenant c’est vous qui envoyez les militaires pour charger la foule ».
Guérini : « Je crois que vous oubliez un petit peu trop les bulletins de vote. Vous vous retrouvez là-dessus avec madame Le Pen. On voit bien la convergence qui est en train de se faire ».
Mélenchon  : « Vous êtes (montrant Stanislas Guérini) le système et (montrant Marine Le Pen) son assurance vie, à vous deux là ».

« Vous êtes le système et son assurance vie ». La formule a marqué les esprits. Sur Twitter, elle a provoqué de nombreuses réactions de soutien à Jean-Luc Mélenchon, certains rappelant que la famille Le Pen avait permis à Jacques Chirac d’être réélu en 2002 puis à Emmanuel Macron d’emporter la présidentielle de 2017 en dépit d’une forte opposition populaire à son programme ultralibéral – opposition qui se retrouve aujourd’hui dans la rue en gilet jaune. Une fois encore, Jean-Luc Mélenchon a donc démontré qu’il ne cédait rien face aux ultralibéraux et à l’extrême droite. Et qu’il savait trouver les mots pour le dire !
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2 réponses

  1. Petit poème pour bon sens garder sans violence.

    Les petites choses du printemps:

    Aussi inséparables que ne le sont,
    Les violettes du printemps,
    La voix du rythme,
    Le regard de l’image,
    L’humanité de son parfum,
    L’apprécié du goût,
    Le contact de la chose,
    Le sont toutes ces choses qui nous touchent.
    C’est l’unique condition de l’amour sans condition.
    D’aimer être, juste, sans pause,
    Histoire de libérer la voie,
    des poses et des positions.
    à tous les êtres en présence.
    L’amour ne consiste qu’à envisager
    l’essence de la vie comme une.
    Le souffle, foudroyant et clair
    de la fraternité !
    C’est ça être jaune, pouvoir être soi !

  2. Petite phrase de Rabelais pleine de bon sens, comme les G Jaune ;

    « Un G jaune n’est pas un vase à remplir, mais un feu à allumer »
    « 

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